1.
La Belgique s’engage dans une transition énergétique majeure : la disparition progressive des chaudières à mazout. Selon votre région, le calendrier d’interdiction varie :
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Installation de nouvelles chaudières à mazout dans les constructions neuves : initialement prévue au 1er mars 2025, l’interdiction a été reportée. À ce jour, il n’existe pas de date définitive officielle pour l’entrée en vigueur ; la mesure est en cours de réévaluation par le gouvernement wallon.
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Remplacement de chaudières existantes : le projet d’interdiction à partir du 1er janvier 2026 est également suspendu, dans l’attente d’un nouveau calendrier officiel.
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Interdiction de l’installation de nouvelles chaudières à mazout : 1er juin 2025.
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Nouvelles constructions : interdiction depuis 2021.
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Rénovations importantes : interdiction depuis 2022.
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Utilisation : aucune interdiction stricte, mais remplacement obligatoire par une alternative lors de travaux lourds.
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Objectif national : Disparition complète de la vente des chaudières à mazout d’ici 2035.
| Région | Nouvelle installation | Remplacement chaudière | Utilisation autorisée |
|---|---|---|---|
| Wallonie | Date reportée (attente) | Date reportée (attente) | Oui (jusqu’à nouvel ordre) |
| Bruxelles | Dès juin 2025 | Échéances selon décret | Oui |
| Flandre | Depuis 2021 (nouv. const.) | Depuis 2022 (rénov.) | Oui |
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La législation reste en évolution. Veillez à consulter régulièrement les incidents officiels de votre région.
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Après la date d’interdiction, il ne sera généralement plus possible de remplacer une chaudière à mazout par un modèle identique, sauf exceptions techniques très limitées.
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La transition vise à respecter les engagements climatiques européens, avec près de 40% des logements encore chauffés au mazout actuellement.
2.
Face à l’abandon progressif du mazout, plusieurs solutions s’offrent à vous :
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Pompe à chaleur :
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Idéal dans un logement bien isolé.
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Investissement initial élevé, mais économies sur la durée.
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Bilan carbone très favorable (jusqu’à 75% d’énergie renouvelable).
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Exige parfois des travaux d’isolation complémentaires.
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Chaudière à pellets (biomasse) :
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Fonctionne avec des granulés de bois (énergie renouvelable).
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Peu de modifications du circuit de chauffage nécessaire, mais demande de l’espace de stockage.
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Émission de particules à surveiller et entretien régulier requis.
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Chaudière à gaz naturel ou propane :
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Idéal si votre logement est déjà raccordé au réseau gaz.
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Solution de transition en attendant l’extension des solutions plus vertes.
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Le propane reste une option en zone rurale, mais son coût est variable et son impact environnemental moins favorable.
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Réseau de chaleur & systèmes hybrides (pompe à chaleur + gaz) :
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Alternative locale et collective, souvent adaptée aux nouvelles zones résidentielles.
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Solution hybride pour répondre aux besoins lors de pics de consommation.
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| Alternative | Avantages principaux | Points de vigilance |
|---|---|---|
| Pompe à chaleur | Écologique, rentable sur la durée, aides disponibles | Coût, nécessité d’une bonne isolation, installation complexe |
| Biomasse | Renouvelable, local, stockage facile | Entretien, stockage volumineux, primes variables selon région |
| Gaz naturel | Installation rapide, usage confortable | Reste fossile, avenir incertain, primes en baisse |
| Propane | Alternative en zone non raccordée gaz | Volatilité du prix, impact écologique, coût d’installation |
3.
La transition énergétique est accompagnée de divers dispositifs d’aide :
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Primes régionales à la rénovation énergétique
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Wallonie : primes à la rénovation énergétique disponibles, régime temporaire en vigueur jusqu’en octobre 2026. Audit logement requis pour la plupart des travaux. Montant total des primes plafonné selon les revenus; cumul possible pour plusieurs chantiers sous certaines conditions.
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Bruxelles : système de primes “Renolution” – attention : budgets limités et conditions variables selon l’année.
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Flandre : prime “Mijn VerbouwPremie” pour toute rénovation énergétique, avec attention accrue à la performance PEB.
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: taux préférentiels pour le financement d’installations économes en énergie.
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Préparation d’un dossier complet (devis, factures, preuves de paiement, certificat PEB…).
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Rigueur administrative indispensable : la majorité des refus sont dus à des justificatifs manquants ou des dossiers incomplets.
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Délai maximal de 8 mois pour introduire les demandes dès la fin des travaux (Wallonie).
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Se renseigner en amont sur les conditions en vigueur dans votre région.
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Anticiper les délais : les primes ne financent généralement pas l’acompte.
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Constituer un dossier complet et consulter un professionnel agréé pour l’audit logement si nécessaire.
4.
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Les interdictions initialement prévues en Wallonie en 2025 (nouvelles installations) et 2026 (remplacements) ont été reportées. Les dates restent à fixer par le nouveau gouvernement wallon, soucieux d’éviter la précarité énergétique et de s’assurer que le marché soit prêt à absorber la transition.
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À Bruxelles, le calendrier 2025 est maintenu.
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En Flandre, la législation est déjà en place.
Rappel : Malgré la pression de certains groupes et la complexité du marché, la volonté politique nationale et européenne reste orientée vers l’abandon définitif du mazout d’ici 2035.
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Le mazout va progressivement disparaître du paysage belge d’ici 2035.
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Vérifiez les calendriers spécifiques à votre région : en Wallonie, l’interdiction est reportée sans nouvelle date ; à Bruxelles et en Flandre, les échéances s’appliquent dès 2025.
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: pompe à chaleur, gaz naturel, biomasse, etc.
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disponibles pour réduire votre investissement et réussir votre transition énergétique dans les meilleures conditions.
N’hésitez pas à nous questionner lors de vos visites sur ce sujet.
Pour des informations à jour : consultez les sites officiels de la Région wallonne, de Bruxelles-Capitale et de la Flandre ainsi que les portails “Energie”. Les règles et dispositifs évoluent régulièrement. Ce résumé s’appuie sur la législation et les communications officielles en vigueur au 20 juillet 2025
